Le temps passe, mais certains phénomènes persistent. La sociologie de la population parisienne a certes évolué depuis le Second Empire, mais on peut identifier des permanences.
Prenez la première carte (celle étudiée en cours, tirée du manuel de 1ère Bréal). Elle montre les conséquences des travaux du Baron Haussmann sur la répartition sociale des arrondissements parisiens. Elle montre clairement un clivage est-ouest. A l'est et au nord (Xème,XIème, XIIème, XVIIIème, XIXème, XXème) , une majorité d'ouvriers et de journaliers, à l'ouest et au centre-ouest (VIème, VIIème, VIIIème, IXème, XVIème) une majorité de non-salariés (catégorie un peu fourre-tout mais dans laquelle on peut classer l'essentiel de la bourgeoisie).
On retrouve ce clivage dans les deux cartes suivantes qui nous donnent la part de logements sociaux dans chaque arrondissement et le prix du m2 aujourd'hui. A quelques différences près, on retrouve ce clivage.
Regardez maintenant la troisième carte et constatez que ce clivage sociologique recouvre un clivage politique.
Voici la source des cartes, c'est un petit livre très bien fait qui éclaire ces évolutions de manière plus précise.
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